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  5. Hôpital Notre-Dame à la Rose Hôpital Notre-Dame à la Rose

Hôpital Notre-Dame à la Rose

Lessines (BE)

Un magnifique couvent-hôpital du Moyen-Age : un lieu magique et hors du temps ! L’un des plus anciens hôpitaux d’Europe !
L’Hôpital Notre-Dame à la Rose, à Lessines, propose de voyager à travers 750 ans d’histoire des arts, de la médecine, de la pharmacie et des soins hospitaliers.
Fondé au milieu du 13e siècle, il est resté en activité jusqu’en 1980. Aujourd’hui transformé en musée, il propose une collection unique d’objets artistiques, médicaux et pharmaceutiques replacés dans leur contexte et présentés dans les salles mêmes où ils ont servi.
Un ensemble architectural majestueux et authentique. Un lieu plein d’émotions à découvrir absolument avec ses mille facettes : chapelle baroque, cloître, salles de malades, salles de pharmacie, couvent, jardin de plantes médicinales… Il existe également une salle consacrée à l’Helkiase, médicament antiseptique à base de sels de mercure et d’acide borique, élaboré à la fin du 19e siècle par Sœur Marie-Rose Carouy, prieure de l’institution, et qui connut un succès international jusque dans les années 1930.
Un lieu enchanteur incontournable où se conjuguent les soins de l’âme et les soins du corps…

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Horaires

Ouverture

Pour les groupes
Ouvert du mardi au dimanche, toute la journée, sur réservation
Pour les visiteurs individuels
Ouvert du mardi au dimanche de 14h à 18h (18h30 les week-ends et jours fériés) (dernière entrée à 17h (17h30 les week-ends et jours fériés))

Fermeture

lundi
du 23 décembre au 2 janvier inclus

Tarifs

Tarif plein

Adulte : 13 euros

Tarif réduit

Senior (+60 ans) : 12 euros
Enfant (6 à 12 ans) : 8 euros
Lessinois : 9 euros
Enfant lessinois : 7 euros
Etudiant / Enseignant / Demandeur d’emploi : 10,50 euros
Enfant de moins de 6 ans : gratuit

Paiement

espèces, carte bancaire, carte VISA, facturation

Accessibilité

ascenseurs, plans inclinés, entrée alternative

Jeune public

Langues parlées :

FrenchEnglish
  • Lieu

  • CONTACT

  • Groupes

  • Sur place

  • Le musée

  • Lieu

    Adresse

    Hôpital Notre-Dame à la Rose
    Place Alix de Rosoit
    7860 Lessines

    Adresse postale

    Place Alix de Rosoit
    B – 7860 Lessines
    Belgique

    Adresse postale

    Hôpital Notre-Dame à la Rose
    Place Alix de Rosoit
    B – 7860 Lessines
    Belgique

    Stationnement

    Parking pour les voitures à la Place Alix de Rosoit et à la Rue des 4 Fils Aymon

    Coordonnées GPS

    Lattitude : 50.7149
    Longitude : 3.83048

    Comment venir ?

    Sortie 29, autoroute A8/E429
    Gare SNCB : à +/- 400 m

  • CONTACT

    Téléphone

    +32 68 33 24 03

    Fax

    +32 68 26 86 57

    Courriel

    info@notredamealarose.be

    URL site internet

    http://www.notredamealarose.be

    Site web du musée

  • Groupes

    Adultes

    De 7,90 euros à 15 euros par personne (selon la formule de visite choisie) + 55 ou 110 euros par prestation de guide (selon la formule de visite choisie) (un guide pour max 25 personnes)
    Programme de visites sur demande

    Scolaires

    De 5,80 euros à 10,20 euros par étudiant (selon la formule de visite choisie) + 55 ou 80 euros par prestation de guide (selon la formule de visite choisie) (un guide pour max 25 étudiants)
    Programme de visites thématiques, ateliers pédagogiques et animations sur demande

  • Sur place

    Services :

    • Boutique
  • Le musée

    L’Hôpital Notre-Dame à la Rose à Lessines …
    1. Ou l’histoire d’une fondation et d’une évolution institutionnelle
    L’Hôpital Notre-Dame à la Rose de Lessines a été fondé en 1242 par Alix de Rosoit, veuve d’Arnould IV d’Audenaerde, seigneur de Lessines et grand bailli de Flandre. Lessines est à ce moment une ville en pleine expansion et l’hôpital va rapidement bénéficier de nombreux privilèges et d’importantes donations.
    Fondé au XIIIe siècle pour accueillir et soigner indigents et malades, l’hôpital de Lessines a joué son rôle social jusqu’en 1980. Ce "record" de longévité s’explique par la qualité de l’organisation structurelle du site et par la présence ininterrompue de la communauté des religieuses augustines qui géra l’hôpital de sa fondation à la Révolution française et qui demeura dans les lieux aux XIXe et XXe siècles. Il fut ensuite ouvert aux visiteurs qui découvrirent de splendides bâtiments et collections rappelant le travail quotidien des soeurs au service de Dieu et des hommes mais aussi la vie et l’évolution des hôpitaux et des soins de santé depuis huit siècles.
    Cette nouvelle vocation du site et sa fréquentation croissante furent sans doute des éléments déterminants de son sauvetage et de son évolution au cours des 20 dernières années. De "chancre moyenâgeux" sans intérêt puisque non fonctionnel pour remplir sa mission d’hôpital, il devenait témoin à préserver car représentatif de l’histoire des structures médicales et sociales dans nos régions.
    L’Hôpital Notre-Dame à la Rose est aujourd’hui un des derniers exemples de site hospitalier autarcique complet tels que l’ancien régime les concevait. En effet, il comporte encore un bâtiment principal à vocation à la fois conventuelle et hospitalière (rive gauche), une ferme (rive droite), en activité jusqu’en 1990, des jardins, une glacière, un cimetière, le tout traversé par la rivière, la Dendre. Non seulement l’état de conservation du site est remarquable mais les bâtiments et leur histoire sont indissociables de leur contenu. Les nombreuses oeuvres d’art et antiquités médicales conservées dans les lieux où elles ont vécu et servi contribuent largement au caractère exceptionnel de l’ancien hôtel-Dieu lessinois.

    Les collections

    Les collections d’art
    L’originalité et l’intérêt des collections de l’Hôpital Notre-Dame à la Rose résident dans leur variété et leur qualité. En effet, elles illustrent de nombreux domaines de l’histoire de l’art et de l’histoire des sciences. De plus, elles sont conservées in situ et contribuent très largement à recréer une atmosphère, une vie propre à ce lieu où le temps semble s’être arrêté. De nombreux liens peuvent être mis en évidence entre les objets présentés aujourd’hui aux visiteurs et la vie quotidienne ou les grands événements qu’ont connus ceux et celles qui ont fait et écrit l’histoire de l’Hôpital Notre-Dame à la Rose. Les collections artistiques comprennent plusieurs milliers de pièces. Il s’agit notamment de meubles gothiques, Renaissance et Namurois ou encore de boiseries Régence ou baroques. Les crédences et les bancs-coffres gothiques constituent un ensemble unique en Belgique.
    Tableaux et statuaire
    Les tableaux sur bois ou sur toile (15e au 20e siècle) sont de qualité et l’on peut citer par exemple l’allégorie de la vie religieuse, extraordinaire anonyme du 16e siècle ou encore le cycle de 14 toiles du grand réfectoire de la communauté ainsi que la Vierge à l’enfant de l’appartement de Monseigneur. Enfin, comment ne pas parler du surprenant « Christ aux seins » ou Jésus veillé par les Saintes Femmes redécouvert lors de la préparation de l’exposition « Le Jardin clos de l’âme ». La statuaire n’est pas en reste avec une vierge à l’enfant du 14e et une piéta du 15e siècle.
    L’orfèvrerie
    Le trésor d’orfèvrerie civile et religieuse, riche d’une quarantaine de pièces, renforce encore l’intérêt des collections artistiques de l’Hôpital Notre-Dame à la Rose. Tout cela sans parler des tissus, dentelles, cuivres, étains, porcelaines, cristaux et tissus. Il est intéressant de noter la manière dont la collection s’est peu à peu constituée. Il s’agit le plus souvent d’objets offerts par la famille des jeunes filles entrées en religion à l’Hôpital afin de se mettre au service de Dieu et des malades. Parfois, des dames prieures issues de familles fortunées firent également don à l’Hôpital d’une partie de leur patrimoine mobilier ou commandèrent des tableaux d’après des artistes réputés ou encore des pièces d’orfèvrerie. Ces collections constituent un extraordinaire témoignage, une superbe illustration de la vie de la communauté qui occupa l’Hôpital de Lessines pendant près de 750 ans.
    La médecine des humeurs
    Ces collections nous donnent une idée précise des traitements et soins fournis aux malades au cours des siècles. Les médecins interprétaient, jusqu’à la fin du 18e siècle au moins, l’apparition et le développement des maladies en fonction de la fameuse « théorie des humeurs ». Selon cette théorie, développée dans l’Antiquité, tout corps est parcouru par quatre humeurs différentes : la bile jaune, la bile noire (atrabile ou mélancolie), le sang et le flegme (ou pituite). Elles sont produites par différents organes : le foie, la rate, le coeur et le cerveau. Chaque individu a une humeur dominante et, en fonction de celle-ci, un tempérament lui est attribué : sanguin, flegmatique, bilieux ou encore mélancolique. En outre, chaque humeur correspond à des caractéristiques ou propriétés particulières (chaud, froid, sec et humide). La maladie résulte d’un déséquilibre entre les humeurs. Celles-ci se vicient et corrompent l’organisme et il faut dès lors rétablir le fragile équilibre afin de retrouver la santé. L’intervention du médecin se limite toutefois au diagnostic et au choix de la thérapeutique.
    Les collections médicales et pharmaceutiques L’Hôpital Notre-Dame à la Rose héberge une très belle collection d’objets médicaux et pharmaceutiques. Il s’agit en partie de fonds propres mais également d’acquisitions effectuées au cours des dernières années. Au départ, l’Hôpital est une institution caritative, comme l’indique l’origine étymologique de son nom (hospitalité). On y pratique les oeuvres de miséricorde au nom de la charité chrétienne. Pour les religieuses qui sont, à l’origine, établies dans cette institution et se trouvent au chevet des pauvres malades, les soins de l’âme prévalent sur les soins du corps. La médicalisation des structures hospitalières et la laïcisation de leur personnel ne s’installent que progressivement.
    Les collections chirurgicales
    Différentes thérapies, telles que les saignées, l’administration de vomitifs ou les lavements, permettaient de « purger » le corps et d’éliminer les humeurs viciées. L’exécution des saignées est laissée aux mains des chirurgiens tandis que la purgation est mise en oeuvre par l’apothicaire. C’est à lui que revient le soin de confectionner le purgatif adéquat, sur ordonnance du médecin. Pendant très longtemps, la chirurgie fut mal considérée, sous-estimée et laissée entre les mains des barbiers-chirurgiens. Ambroise Paré (vers 1510-1590) fut un des premiers à donner à la chirurgie ses lettres de noblesse. Le musée de l’Hôpital possède, entre autres, une remarquable collection de trousses chirurgicales, illustrant parfaitement l’évolution des techniques opératoires.
    Les collections pharmaceutiques
    Quant à la pharmacie de l’Hôpital, elle date du 19e siècle. Il semble toutefois que les soeurs aient disposé d’une pharmacie dès le 18e siècle, à une époque où la chimie allait connaître une avancée spectaculaire. Auparavant, la plupart des remèdes se préparaient naturellement dans la cuisine, selon l’adage d’Hippocrate : « Que ta nourriture soit ton premier médicament. » L’Hôpital a eu l’immense chance d’avoir conservé ses meubles de pharmacie (19e siècle) ainsi que ses pots, flacons et autres mortiers et pilons (18e, 19e siècles). Sans doute parce que la pharmacie de l’Hôpital est restée très longtemps en activité, jusque dans les années 40. Dans la nouvelle scénographie, les collections pharmaceutiques ont trouvés une place de choix puisque pas moins de 3 salles leur sont consacrées.
    Le jardin de plantes médicinales
    L’Hôpital Notre-Dame à la Rose abrite aujourd’hui un magnifique jardin de plantes médicinales où il fait bon se promener. Mieux encore, si vous êtes intéressés par les plantes et leurs bienfaits sur la santé, la beauté et le bien-être, vous y trouverez des panneaux didactiques (et leur livret à emporter) qui, pour chaque plante, vous détailleront sa partie utilisable, ses propriétés, indications et les façons de l’utiliser, avec en plus à chaque fois une petite anecdote sur la plante …. Un audioguide avec 1h30 de commentaires vous permettra de découvrir tous les secrets des « simples ». Rajoutez à cela une projection dans la distillerie d’un documentaire du professeur A. Caudron qui vous parle des bienfaits des plantes pour se soigner et pour cuisiner ainsi qu’une exposition didactique pour tout savoir sur la médecine par les plantes et les animaux du jardin. Le jardin possède également une jolie roseraie.

En savoir plus

Vidéo de présentation du musée Hôpital Notre-Dame à la Rose