- Accueil PROSCITEC - Musées des Hauts-de-France >
- Musées des Hauts-de-France >
- Musée de la machine parlante
Musée de la machine parlante
Cousolre (59)
Le musée de la machine parlante a été inauguré le 4 mai 2013 à Cousolre. Il est l’oeuvre de Jean-Paul Maïeu, collectionneur depuis son enfance d’appareils diffuseurs et enregistreurs de la parole et de la musique, Jean-Paul ne voulait plus garder toutes ces merveilles pour lui seul.
L’idée et l’envie de faire partager cette passion en créant un musée, lui a pris il y a environ cinq ans, quand le bâtiment des anciens transports Lacoste mais également ancienne marbrerie Maza fut mis en vente. L’endroit était idéal pour redonner vie à toutes ces machines parlantes.
Horaires
Ouverture
Pour les particuliers tous les week-end et jours fériés (sauf jour de l’an) de 14 heures à 18 heures
Tarifs
Tarif plein
5.00 €
Tarif réduit
2,50 €pour les enfants - de 12 ans
gratuit pour les enfants de - de 5 ans
sur présentation du pass PROSITEC : 4.50 €
Paiement
espèce ou chèque
Accessibilité
Langues parlées :
French-
Lieu
-
CONTACT
-
Groupes
-
Sur place
-
Le musée
-
Ressources
-
Lieu
Adresse
Musée de la machine parlante
43A route Nationale
59149 CousolreAdresse postale
43A, route Nationale
59149 Cousolre -
CONTACT
Téléphone
03 27 61 39 78Courriel
museedelamachineparlante@orange.frRetrouvez le musée sur
-
Groupes
Adultes
accueil des groupes en semaine, les samedis et dimanches toute la journée (sur réservation)
Contact
Magali au 06 10 56 59 66
-
Sur place
Services :
- Boutique
-
Le musée
Le musée de la machine parlante a été créé en 2013 de la volonté d’un ouvrier, Jean-Paul Maïeu, passionné de phonographie et de belles mécaniques. Parallèlement, Jean-Paul est féru de tout ce qui touche à son village natal, de son passé marbrier comme des vieux papiers qui racontent son histoire. Il a bâti un petit musée de plein pied, constitué une collection unique de plus de trois cents pièces rares, allant du plus petit disque jusqu’au plus grand, de l’orgue de barbarie jusqu’au jouet musical. C’est en amoureux des choses anciennes que Jean-Paul vous dévoile l’historique de sa collection mais également les progrès scientifiques et industriels. C’est ce qui fait le piment de cette visite au musée, ce sont autant les beaux objets et leur histoire industrielle que la passion de son guide. Pour ceux intéressés par Cousolre, il vous ouvrira les portes de ses trésors cachés qu’il collecte pour que le passé de la cité ne s’efface pas de la mémoire collective. C’est avec sa compagne, Magali, que vous achèverez cette visite à la buvette, avec le loisir de prendre le temps d’écrire une carte postale à quelqu’un que vous aimez pour leur faire partager ce délicieux moment hors du temps que vous aurez vécu.
Les collections
Au travers de sa collection, le musée retrace la vie de ces inventeurs, de Charles CROS à Thomas EDISON (le brevet du phonographe a été publié le 19 février 1878) en passant par BERLINER, Charles PATHE ou Henri LIORET ; du poste à galène au transistor, du rouleau de cire à l’ancêtre du juke-box, du gramophone à l’écophone, des centaines d’inventions que Jean-Paul a acquises en multipliant les déplacements pour en rapporter l’objet rare.
Jean-Paul n’est pas seulement un collectionneur mais aussi un historien qui vous fera revivre quelques appareils l’espace d’un instant lors d’une visite du musée commentée par ses soins.
Le parcours muséal, c’est lui qui l’a imaginé, en suivant l’évolution de la 1ère machine parlante de 1877 en passant par la radio fonctionnant à l’énergie solaire, 30 ans de collection de phonographes qui lisent des cylindres, de gramophones (qui lisent les disques), de radios… présentée dans des vitrines ou à l’air libre.
Une bien jolie promenade sonore dans le temps. Elle devrait ravir les plus anciens comme les plus jeunes.
Histoire de COUSOLRE : sculptures en marbre, objets en marbre, peintures et dessins, objet gravé de Cousolre,…Cousolre a dû son essor au 19ème siècle à la fermeture des frontières après 1815 pour les objets manufacturés. La marbrerie belge voyant le marché français se fermer va émigrer de l’autre côté de la frontière vers des lieux où on trouve :
des carrières de marbre (le marbre "Saint Anne" gris veiné blanc et le "rouge de Rance" marbre rouge veiné blanc).
des cours d’eau (la Thure et la Hantes) pour faire tourner les machines.
Dès lors la cité du marbre va connaître petit à petit un essor industriel important jusqu’à devenir à la fin du siècle la "capitale mondiale du marbre" avec des produits bruts qui arrivent du monde entier et des produits manufacturés qui repartent dans le monde entier. Monuments, ornementation mais également industries de la pendule en marbre et de la cheminée, Cousolre va alimenter le marché parisien mais va également exporter dans le monde (Canada, Brésil, Argentine, Etats-Unis, Emirats arabes, Europe,….) avec plus de 120 types de marbre travaillé. Ce sont quelque 64 marbreries et 12 scieries pour une population ouvrière de 2500 ouvriers marbriers, tourneurs, sculpteurs, polisseuses.
Alfred Jennepin (1836-1914), maître d’école, va participer de cet essor en créant les conditions du développement : création d’une école de dessin et de sculpture, création de manuels de comptabilité et de gestion, création d’un office de bienfaisance pour les ouvriers malades, ouverture d’une ligne de chemin de fer Maubeuge-Cousolre. Il créera également un pensionnat réputé qui accueillera des élèves du département du Nord. Il écrira l’histoire de Cousolre, l’histoire de Maubeuge, sera membre de plusieurs instituts historiques et archéologiques tant en France (Institut historique du Nord, Institut Vivien à Avesnes, ..) qu’en Belgique (Cercle archéologique de Mons, de Bruxelles). -
Téléchargements
Communication